16 avril 2012
EN CONCLUSION
EN CONCLUSION
- Il s’agit d’un « handicap », cela signifie qu’il ne suffira jamais que
l’enfant « s’applique » ni « s’entraîne plus» pour « y arriver » et encore
moins « faire comme les autres », et ce en dépit de progrès manifestes.
Le but des rééducations et des aides diverses dont il bénéficie est de
l’aider à faire au mieux en dépit de sa dyspraxie : ainsi, de nombreux
jeunes dyspraxiques peuvent faire une scolarité satisfaisante qui leur
permet d’accéder à des formations qui répondent à leur souhaits et leurs
intérêts.
- Lorsque le jeune effectue les gestes (écrire, s’habiller, ranger, …),
même si il finit par les exécuter de manière relativement satisfaisante,
c’est toujours en y injectant beaucoup d’efforts, de contrôle et
d’attention (situations de « double-tâche »).
Donc, ces gestes se réalisent toujours aux dépens des activités dites « de
haut niveau » (comprendre, mémoriser, déduire, inférer, faire des liens,
…) qui sont pourtant l’essentiel des objectifs scolaires. Attention donc
à ne pas valoriser « les gestes » aux dépens des apprentissages, à ne pas
privilégier la forme aux dépens du fond …
- Certains gestes doivent cependant être maîtrisés socialement pour
éviter humiliations et moqueries : c’est l’apprentissage séquentiel verbal
(« auto-instructions verbales », ou stratégie de « résolution de
problème » méthode CO-OP) qui doit être privilégié. Mais une fois
obtenue, la réalisation (satisfaisante mais insidieusement laborieuse) de
ces gestes ne doit pas être exigée en permanence …
- Les aides humaines (parents, AVS, …) sont indispensables pour
soulager ces jeunes de nombre de gestes ou d’organisations qu’ils ne
peuvent gérer facilement ou efficacement : ce n’est pas parce qu’ils
sont aidés qu’ils progressent peu dans ces gestes, c’est parce qu’ils
sont handicapés (dyspraxiques) qu’ils doivent être aidés
(compensation du handicap).
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